Rencontre autour des émotions de l’enfant – Chloé MOUSSEAU

Le Jeudi 19 avril à la salle communale de Châteauneuf, les associations APEL de Châteauneuf et Bois de Céné proposaient une conférence sur les émotions de l’enfant.

Animé par Chloé MOUSSEAU, thérapeute de l’enfant et de la famille, cet atelier-conférence a attiré plus de 60 personnes et leur a permis de mieux percevoir ce qui entraine les réactions des enfants, et conséquemment, celles de leurs parents.

L’intervention de Madame MOUSSEAU alternait entre les apports théoriques, les situations concrètes et les témoignages. Voici quelques idées fortes qui pourront traduire une partie des sujets abordés.

 

1- Le cerveau et les émotions

  • Les situations habituelles, bonnes ou mauvaises, s’inscrivent dans le cerveau, s’installent et peuvent être reproduites à l’âge adulte.

2- Émotions et sentiments

  • Sentiment = ressenti sur du moyen ou long terme
  • Émotion = ressentie brièvement (90sec)
  • Les émotions ont des déclencheurs. Les émotions ont des fonctions : prêter attention, survivre, se lier, restaurer l’intégrité, se protéger, réguler le stress…
  • Elles permettent d’affronter les situations de le vie courante, de se connaître.
  • Nous sommes les traducteurs des émotions de nos enfants.
  • Il faut permettre à la colère de sortir avant d’apporter la consolation.
  • Oser exprimer ce que l’on ressent.
  • Les comportements de nos enfants sont souvent les déclencheurs mais pas les causes de nos émotions.
  • Penser à de bons moments passés avec nos enfants.

 3- Bien nourrir son cerveau

  • Attention à l’alimentation : colorants, adjuvants et autres phosphates sont souvent déclencheurs ou amplificateurs de réactions négatives.

 4- L’usage des écrans

  •  Enfant de moins de 4 ans : 15 min maximum, quel que soit le type d’écran. Ceux-ci ne sont pas des nounous.
  • L’usage de l’écran doit être partagé avec un adulte.

5- Des attitudes

  • Besoin d’apprendre à identifier quand l’émotion l’envahit.
  • Poser les questions qui font avancer (comment, est-ce que…) plutôt que celles qui demandent une justification (pourquoi).
  • S’intéresser au jeu, partager (« Qui veut jouer avec moi ? »)

 6- Des questions à se poser

  • Quel est son vécu ?
  • Que dit ce symptôme, cette réaction?
  • Quel message je souhaite lui transmettre ?
  • Pourquoi je dis cela ?
  • Mes besoins sont-ils en compétition avec ceux de mes enfants ?
  • Qu’est-ce qui est plus précieux pour moi ?
  • Quel est mon objectif?

 

Retrouvez les pistes d’accompagnement qui font suite à la conférence sur le blog de Chloé MOUSSEAU.

 

 

 

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